Saint-Saëns est venu le 16 décembre. Pas tout seul. Découvrez ce qu’a ressenti un des Amis présents…

  • 18 novembre 2012

Ce concert a été absolument exceptionnel du début à la fin.

Mené sous la houlette du jeune chef argentin Alejandro Sandller, les trois premières oeuvres avaient été écrites au XXe siècle par des compositeurs argentins (Ginastera et di Giusto) et mexicain (Marquez).

Personnellement, j’étais surtout venu pour St Saens, un de mes compositeurs préférés. Mais je dois dire que je suis resté sans voix face à ces 3 merveilles au rythme sud américain si envoûtant et si harmonieusement adapté à un orchestre symphonique. Les claves et autres percussions nous emmenaient par delà l’océan dans les plaines de Patagonie. J’ai été ému.. aux larmes par la qualité de la musique et l’interprétation.


Ce jeune orchestre Lutetia composé d’une cinquantaine d’interprètes ayant presque tous moins de 25 ans y compris les deux solistes, une flûtiste virtuose et un joueur de trombone magique.
Cet orchestre se produisait, fait encore plus remarquable, pour une fondation tout a fait atypique, la fondation Allegro Argentina, dont le but est de récolter des fonds pour envoyer en Argentine des instruments de musique destinés aux jeunes de la rue pour les intégrer dans des orchestres.
Après une brève entracte, se devoila la symphonie avec orgue de St Saens. Avec une brillante maestria, Alejandro Sandler aidé de Maitre Matry nous souleva littéralement de nos sièges et nombre d’entre nous aura reconnu le lien subtil entre ce grand compositeur à cheval sur les XIXe et XXe siècles et les rythmes si charmeurs du continent sud américain.


Une soirée à l’harmonie rare. L’accueil du public, applaudissant debout frénétiquement l’orchestre et la tribune de l’orgue a démontré l’enthousiasme des mélomanes comblés dans une église comble!

 

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