Le premier texte lu par Claude RICH à notre Grande Soirée du 14 Novembre 2013.

  • 13 novembre 2013

 

                                                         PRIÈRE D’AUGUSTIN  

 

Si c’est par la foi que te trouvent ceux qui se réfugient auprès de toi, 

Seigneur, donne- moi la foi.  

Si c’est par la force, donne-moi la force.  

Si c’est par la science, donne-moi la science.  

Augmente en moi la foi, augmente l’espérance, augmente l’amour.  

Que ta bonté est admirable, unique, incomparable.  

C’est vers toi que je suis en route : les moyens d’arriver jusqu’à toi,  voilà ce que je te demande encore une fois.  

Si tu nous abandonnes, c’est la mort!  

Mais tu ne nous abandonnes pas, car tu es le bien que rien ne surpasse. 

Nul ne pourrait te chercher avec droiture sans te trouver. 

Te chercher avec droiture veut dire te chercher comme tu veux que l’on te cherche.  

Apprends-moi, Seigneur, à te chercher.  

Délivre-moi de l’erreur. Que, te cherchant, je ne rencontre rien d’autre que toi.  

S’il est vrai que je ne désire rien d’autre que toi, donne-moi, Père, de te trouver.  

S’il existe en moi d’autres désirs, de vaines attentes, purifie-moi et rends-moi ainsi capable de te voir.  

Quant au salut de ce corps mortel, je ne sais en quoi il pourrait être utile, à moi ou à ceux que j’aime;

je m’en remets à toi, Père très sage et très bon. Pour ce corps, je te demanderai ce que tu m’auras suggéré en temps opportun. 

 Je te demande une seule chose. Tourne-moi vers toi, que rien n’entrave mes efforts pour te trouver ;

permets que, tant que je vis avec ce corps à conduire et à porter, j’arrive à pratiquer la tempérance, le courage, la justice, la prudence ; 

que j’aime de tout cœur et comprenne ta sagesse; que je sois digne de t’accueillir en moi comme dans une maison;

que tu m’accueilles dans ton Royaume de félicité. 

Amen.  

 

(Soliloques L 1, 5-6)